Istar, cité des dieux
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 Riddis, tavernier

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Féminin Nombre de messages : 173
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MessageSujet: Riddis, tavernier   Riddis, tavernier EmptyMar 17 Juin - 11:36

[Pour l'adoption: test RP d'une vingtaine de lignes. Possibilité de changer quelques détails de la fiche. Pour ce faire, contacter l'Administratrice]

Avatar proposé: Riddis, tavernier 27yf3

Nom: Uth Walaran

Prénom: Roderick

Nom utilisé: Riddis

Race: Humain.

Métier et/ou rang: Propriétaire de la taverne « La chope ébréchée », anciennement chevalier solamnique de l’ordre de l’épée

Age: 29 ans

Lieu de naissance: Sanction (Solamnie)

Famille: Père, mère et frère cadet à Sanction
Fille adoptive : Tamara, 15 ans, humaine, serveuse à la taverne
Fils adoptif : Niels, 8 ans, humain, gamin

Equipement: Riddis garde toujours soigneusement emballées dans un coffre au pied de son lit, son épée et son armure. L’arme est une longue épée à deux mains héritée de sa famille et dont la garde est ornée d’un dragon. L’armure, elle aussi ancienne est une armure de plates classique mais joliment travaillée et agrémentée d’une rose, symbole de la chevalerie.

Spécialité: Du temps où il combattait encore, Riddis (alors Roderick) était un guerrier habile, pas très rapide mais doté d’un instinct infaillible et d’une force impressionnante. Ses coups, parades et estocs ne brillaient pas par leur grâce mais forçaient l’admiration par leur efficacité.

Physique: Autrefois, Roderick était un fier et fringant chevalier aux yeux clairs et à la moustache parfaitement taillée. Bel homme aux traits agréables sinon beaux, il suscitait l’admiration mais aussi le respect, du fait de sa parfaite condition physique. Sans être un géant, Riddis est en effet de grande taille et a les épaules larges. Mais depuis « l’événement », on ne le remarque plus guère : incapable de couper sa moustache, signe de son attachement aux valeurs chevaleresques, il s’est laissé poussé la barbe et ressemble désormais davantage à un vagabond qu’autre chose. Bien que toujours en forme, il a perdu une partie de sa musculature et ses vêtements grossiers ne le mettent pas vraiment en valeur.

Personnalité : Riddis est ce que l’on pourrait appeler un homme tourmenté. Fuyant son passé mais pourtant incapable de s’en détacher, il est généralement d’humeur sombre et peu bavarde. Tenant en général plus de l’ours grincheux que de l’humain, mieux vaut ne pas lui chercher des noises. Pourtant, derrière cette attitude de grognon voire de brute sans cervelle, Riddis a du mal à cacher sa véritable nature. Fondamentalement honnête et gentil, il continue à suivre le code de l’honneur de la chevalerie si ce n’est l’interdit concernant l’abus d’alcool…Aussi, les malfrats en tout genre évitent-ils soigneusement sa taverne et, si Riddis s’est promis de ne pas se mêler de ce qui ne le regarde pas, nul doute qu’il ne pourrait s’empêcher de réagir face à une injustice.

Histoire: Né dans l’une des grandes familles de la chevalerie solamnique, Roderick a été élevé en vue de devenir un combattant d’élite et un champion de la cause du bien. Il a donc grandi « à la dure » dans l’ombre d’un père sévère et peu présent et n’a guère connu de démonstration d’affection de la part de sa mère qui l’aimait pourtant tendrement. Entraîné à se battre dès son plus jeune âge, il a également appris très tôt la Règle et la Mesure qui dirigent les actes et les pensées des chevaliers. Enfance et adolescence se sont donc déroulés sans heurts, dans une monotonie à peine brisée par quelques histoires de cœur avec de jolies jeunes filles.

Dès ses dix-huit ans, le jeune homme intégra l’ordre de la couronne, le plus bas de la chevalerie. Il apprit donc à faire ses armes sur le terrain et se distingua par ses qualités guerrières et sa force brute. S’il n’avait rien d’un brillant stratège, le jeune homme fut tout de même reconnu pour ses talents de meneur et il devint rapidement chef de patrouille. Quelques années plus tard, et à la fierté de son père, il fut promu comme membre de l’ordre de l’épée. Nommé à la tête d’un groupe de jeunes chevaliers, il fut envoyé à Istar qui demandait des renforts face aux attaques des tribus ogres.

Avides de gloire et de combat, les jeunes gens partirent sans même sentir le poids de leurs lourdes armures. Arrivés dans la Cité des dieux, ils découvrirent les merveilles istariennes qu’on leur avait vanté depuis leur plus tendre enfance et chacun fut d’accord pour dire que la réalité était encore plus incroyable que leurs fantasmes les plus fous. Malheureusement, les jeunes chevaliers n’eurent guère le temps de visiter la ville car on les envoya bien vite sur le front. Les premières batailles se déroulèrent bien et, aux côtés des légions istariennes, les chevaliers firent des miracles.

Un matin pourtant, les ogres lancèrent une attaque surprise sur l’enceinte de la cité. Le bataillon de Riddis fut envoyé avec deux autres de la première légion mais les troupes, entraînées dans le brouillard furent dispersées. Le reste ne fut qu’un massacre sanglant. Les ogres, mieux préparés et plus nombreux, fondirent sur les chevaliers et très vite Riddis ne fut plus à la tête que d’une demi douzaine d’hommes. Hélas, le code de la chevalerie interdisait de reculer devant l’ennemi et les jeunes gens, couverts du sang de leurs camarades, durent faire face.

L’un après l’autre, ils périrent. Et, alors qu’ils n’étaient plus que deux, Riddis fut submergé par une peur qu’il n’avait encore jamais connu, une peur primale, la peur de la mort. Perdant conscience du monde qui l’entourait, il n’écouta que son instinct et prit ses jambes à son cou. Longtemps, il courut à perdre haleine, incapable de faire face aux hordes sauvages des ogres. Lorsqu’il s’arrêta enfin, il était arrivé en vue d’un campement de caravaniers en route pour Istar. C’est alors qu’il prit la mesure de ce qu’il avait fait. Ravagé par la honte et blessé, il s’écroula et ne se releva qu’après plusieurs jours de fièvres.

Les braves gens qui l’avaient recueilli, peu au courant du code chevaleresque, le traitèrent en héros ce qui aggrava considérablement son sentiment de culpabilité. Dès qu’il en fut capable, il prit congé de ses sauveurs qui lui firent cadeau d’une mule. D’abord, il voulut refuser. Puis, finalement, il accepta et fit porter à la bête son armure et son épée, dont le simple contact suffisait à lui remémorer le terrible combat. Méconnaissable après sa convalescence et vêtu d’habits grossiers, il pénétra dans la cité comme un simple vagabond.

Errant dans les rues, l’esprit rongé par le sentiment de honte, il sombra dans l’alcool, perdit sa mule faute d’avoir de quoi payer et traîna les vestiges de son passé de Solamnique de taverne en taverne. C’est durant cette période qu’il prit le nom de Riddis. Chacun pensait en effet que l’ensemble du bataillon de solamniques avaient péri dans la bataille et le jeune homme songea que c’était tout aussi bien : Roderick Uth Walaran, vaillant chevalier de l’épée était mort. Ne restait que Riddis, son ombre, sa déchéance.

De taverne en taverne, il finit par devenir un habitué de la Chope Ebréchée dont le patron, un petit homme comique, ne lui posait pas de question sur la magnifique épée et l’armure qu’il portait avec lui. Petit à petit, ils devinrent assez proches et l’homme l’embaucha comme aide cuisinier. Sans cesser de boire, Riddis refit peu à peu surface et entama une nouvelle vie. Toujours rongé par la honte, il resta d’humeur sombre mais réapprit à sourire.

Près d’un an et demi plus tard, le propriétaire de l’établissement fut touché lors d’une rixe en voulant protéger sa taverne et mourut des suites de ses blessures. Riddis arriva trop tard pour sauver l’homme qui avait eu foi en lui et l’avait tiré de ses tourments intérieur. Une nouvelle fois ravagé par le sentiment de culpabilité, l’ancien chevalier solamnique trouva cette fois la force nécessaire et devint le nouveau patron de la Chope Ebréchée. A présent, voilà trois ans qu’il mène le navire d’une main ferme.

La clientèle est désormais plus respectable qu’avant et la cuisine meilleure. En effet, peu après le décès de son ami, Riddis, incapable de balayer ses principes moraux a recueilli deux orphelins des rues qu’il considère comme ses enfants. L’aînée, une jeune fille s’occupe de la cuisine et du service tandis que son jeune frère se rend utile comme il peut. Tous trois forment une étrange famille, menée par un ancien chevalier qui, s’il n’a pas retrouvé la paix intérieure, veille à ce que ses protégés et sa taverne se portent du mieux possible.
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